HISTOIRE DU VILLAGE DE SAINT SAUVEUR
Nous n’avons pas retrouvé d’événements importants de l’Histoire de France à Saint Sauveur. Mais, les différentes périodes de l’histoire ont laissé des traces.
- Les vestiges de l’époque néolithique ont ressurgi à l’occasion de la construction de la ZAC des Bornes du Temps : les fouilles ont permis de mettre au jour la tombe d’un homme avec un chien sur la ZAC1, ce qui a inspiré le nom de : « l’allée du Vieux Berger », qui mène à l’entreprise Easy Logistique. La présence de troupeaux a été confirmée sur la ZAC2 avec la découverte de matériels spécifiques au berger, appelés « forces ».
- Les romains ont construit une route entre Amiens et Domart en Ponthieu, appelée par la suite Chaussée Brunehaut en hommage à la princesse espagnole Brunehaut, épouse du roi mérovingien Sigebert 1er (535-575). Le nom de « Chaussée Brunehaut » a été d’ailleurs associé, au XIIIe siècle, à plusieurs routes, longues, droites, en Picardie, en Artois et dans le nord-est de la France.
Un cimetière mérovingien de 350 tombes datant du roi Clovis (466-511), a été découvert sur plusieurs niveaux au moment de la création de la résidence de la Haie Pâtissière. Ce lieu-dit au nom amusant tire son origine d’une haie autour de laquelle des ovins et des caprins venaient paître.
- Après l’an 1000, un des hameaux du village de Saint-Sauveur s’appelait Hédicourt. En mémoire de cette époque, il existe une rue qui porte ce nom. Du XVIème au XVIIIème siècle, les fiefs du village appartiennent à la famille de Mons d’Hédicourt, dont les descendants habitent toujours sur place, et au duc de Chaulnes.
Au XVIIIème siècle, la tourbe devient la principale ressource du village : elle provient de la décomposition des végétaux (roseaux, carex, prêles…) qui poussent dans les zones marécageuses sous la surface de l’eau et se tassent en pourrissant. Les briquettes de tourbe séchée deviennent alors du combustible.
Le louchet Eloi Morel et les briquettes de tourbe enflammée composent le bas des armoiries de la commune de Saint Sauveur et rappellent cette période.
Le lieu-dit des Vingt Journaux fait référence à une surface entourbée d’environ 20 journaux, soit 8ha.
Le village a été libéré de l’occupation allemande le 2 septembre 1944. Pour fêter cette libération, une des rues les plus empruntées du village a été rebaptisée de la sorte.
- Depuis les premières grandes glaciations, lors de la fonte des glaces, des débris de roches ont été broyés et usés par le fleuve jusqu’à former des cailloux tout le long de la vallée de la Somme. Une partie de ces cailloux a été extraite dans la seconde moitié du XXème siècle et utilisée notamment pour la construction des routes.
Les carrières abandonnées ont ensuite été réhabilitées sous la forme d’une base nautique et d’étangs. Ces derniers font maintenant la fierté du village et la joie des pêcheurs et des chasseurs, comme le soulignent les canards sauvages qui composent le haut des armoiries de la commune.
Si vous avez des anecdotes à nous livrer sur l’histoire de notre village, elles seront les bienvenues.